Les six religieuses de la Congrégation des Soeurs de Sainte-Anne qui avaient enlevé vendredi 19 janvier à Port-au-Prince en Haïti, ont été libérées. "Nous rendons grâce à Dieu", s'est réjoui l'archevêque de Port-au-Prince, Mgr Max Leroy Mésidor, lors de l'annonce de cette nouvelle.
Vendredi 19 janvier, six religieuses des Sœurs de Sainte-Anne ont été enlevées dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, par des assaillants armés, comme l'a indiqué la Conférence des religieux haïtiens (CHR) dans une note publiée le jour même. "Ces enlèvements de trop remplissent de tristesse et d’effroi les consacré(e)s d’Haïti et les âmes de bonne volonté", a écrit la CHR dans ce document appelant "tous les chrétiens et toutes les chrétiennes d’Haïti à faire une chaîne de prière de supplication".
Selon Premier Christian, l'incident s'est produit alors que les sœurs, dont l'identité n'a pas été révélée, étaient en route vers une université. Les assaillants armés ont arrêté le bus, emmenant le chauffeur, les sœurs et un autre passager vers un lieu tenu secret.
Dans un article publié ce jeudi 25 janvier, Vatican News révèle que leurs prières ont été exaucées puisque les religieuses ont finalement été libérées, aux côtés des deux autres personnes qui avaient également été enlevées. C'est l'archevêque de la capitale haïtienne, Mgr Max Leroy Mésidor, qui a confirmé leur libération. "Nous rendons grâce à Dieu ! Merci pour votre soutien", a-t-il déclaré, laissant exprimer sa joie.
Le 21 janvier, lors de la prière de l'Angélus, le pape François avait appelé à prier pour la libération des religieuses ainsi que pour la situation difficile à laquelle sont confrontés les habitants d'Haïti.
"Je prie pour l'harmonie sociale dans le pays et je demande à tous de mettre fin à la violence qui cause tant de souffrances à cette chère population."
En effet, cet enlèvement ne fait que mettre une nouvelle fois en évidence les problèmes de sécurité que connaît le pays et notamment le personnel de l'Eglise, régulièrement victime d'enlèvement par des groupes armés.
Camille Westphal Perrier